Vois quelle planète je suis devenue…
Adieu mes champs frissonnant au vent,
Et mes arbres fleuris !
Et ma mer, saline, pleine de vie !
Plus de saison, plus de maison.
C’est la société, faite d’un animal,
De supérieur, il se qualifie,
Destructeur, moi je dis.
Et maintenant, vois quelle planète je suis devenue…
Mais la porte s’ouvre sur un nouveau jour,
De l’échec, de la mort,
La réussite et la vie vont-elles surgir ?
C’est d’un espoir verdi que je vombris.

Nature rime avec futur,
Alors bien triste s’annonce le nôtre,
L’humain pullule,
Le vert chlorophylle, remplacé par le gris de la ville,
La douceur des rires, les senteurs fleuries, étouffés par la fumée toxique.
Alors que la guerre commence !
Marches du climat contre manipulations de masse,
Nature, verte ou noire, miroir du social,
Que dire de nous, que dire de vous ?
Respirez et imaginez ce futur, bien peu nature.